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Szkic:Kto nauczył Francuzów jeść widelcem?

Dodane 2411 bajtów, 15:15, 20 kwi 2021
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* [https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwipv5W_24zwAhVVEncKHbU_ArkQFjAEegQIIhAD&url=https%3A%2F%2Fhalshs.archives-ouvertes.fr%2Fhalshs-00550971%2Fdocument&usg=AOvVaw2XxRGdM3YEPV4qM5aDHwH8 Les honneurs de Venise à Henri de Valois, roi de France et de Pologne]
* [https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwipv5W_24zwAhVVEncKHbU_ArkQFjACegQIHRAD&url=https%3A%2F%2Fwww.revuedesdeuxmondes.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F11%2F6693ed25cdd46c74540fd47fb004ffc7.pdf&usg=AOvVaw1N5NWxp7FwJ42Dd620IkjJ Henri III à Venise]
** ''Adieu Pologne, adieu plaines désertes / Toujours de neige ou de glaces couvertes...''
* [https://heritage.bnf.fr/france-pologne/fr/la-fuite-en-france La fuite en France] (wybór źródeł)
 
=== Pożegnanie z Polską ===
{{Cytat
| <poem>Adieu, Pologne adieu, plaines désertes,
Toujours de neige et de glace couvertes,
Adieu, pays d'un éternel adieu:
Ton air, tes mœurs m'ont si fort su déplaire,
Qu'il faudra bien que tout me soit contraire,
Si jamais plus je retourne en ce lieu
 
Adieu, maisons d'admirable structure,
Poisles, adieu qui dans votre clôture
Mille animaux pêle-mêle entassez,
Filles, garçons, veaux et bœufs tout ensemble:
Un tel ménage à l'âge d'or ressemble,
Tant regretté par les siècles passés.
 
Quoi qu'on me dît de vos mœurs inciviles,
De vos habits, de vos méchantes villes,
De vos esprits pleins de légèreté,
Sarmates fiers, je n'en voulais rien croire
Ni ne pensais que vous pussiez tant boire:
L’eusse je cru sans y avoir été!
 
Barbare peuple, arrogant et volage
Vanteur, causeur n'ayant rien que langage,
Qui, jour et nuit, dans un poisle enfermé,
Pour tout plaisir se joue avec un verre,
Ronfle à la table ou s'endort sur la terre,
Puis comme un Mars veut être renommé.
 
Ce ne sont pas vos grandes lances creusées,
Vos peaux de loup, vos armes déguisées,
Où maint plumage et mainte aile s'étend,
Vos bras charnus ni vos traits redoutables,
Lourds Polonais, qui vous font indomptables,
La pauvreté seulement vous défend.
 
Si votre terre était mieux cultivée,
Que l'air fût doux, qu'elle fût abreuvée
De clairs ruisseaux, riche en bonnes cités,
En marchandise, en profondes rivières
Qu'elle eût des vins, des ports et des minières,
Vous ne seriez si long temps indomptés.
 
Les Ottomans, dont l’âme est si hardie,
Aiment mieux Chypre ou la belle Candie
Que vos déserts presque toujours glacés;
Et l'Allemand, qui les guerres demande,
Vous dédaignant, court la terre flamande,
Où ses labeurs sont mieux récompensés.
 
Neuf mois entiers, pour complaire à mon maître,
Le grand Henri, que le ciel a fait naître
Comme un bel astre aux humains flamboyant,
Pour ce désert j'ai la France laissée,
Y consumant ma pauvre âme blessée
Sans nul confort, sinon qu'en le voyant.
 
Fasse le ciel que ce valeureux prince
Soit bientôt roi de quelque autre province
Riche de gens, de cités, et d'avoir!
Que quelque jour à l'empire il parvienne
Et que jamais ici je ne revienne
Bien que mon cœur soit brûlant de le voir. </poem>
| źródło = François de Malherbe, [https://www.google.com/books/edition/%C5%92uvres_choisies_de_Malherbe_avec_des_no/L2Vlbj07hssC?gbpv=1&pg=PA349]
}}
=== Trasy przejazdu Henryka ===

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